L'année commence BIO!

L'année commence BIO!

«Bio». Le terme, quasiment inconnu il y a quelques années, est aujourd’hui partout. Sa définition? Une agriculture qui allie les meilleures pratiques environnementales, un haut degré de biodiversité, la préservation des ressources naturelles, l’application de normes élevées en matière de bien-être animal et une méthode de production recourant à des substances et des produits naturels.

Et si l’on a souvent tendance à s’imaginer des étals de fruits ou de légumes, son emploi ne se limite plus à l’alimentation. Mode, beauté, produits ménagers, compléments alimentaires ou fleurs… tout le monde s’y met. Plus engagés, les consommateurs d’hier se changent en «consom’acteurs», plus conscients que jamais de l’impact de la production de leurs achats sur l’environnement et leur santé.

Résultat? En 2019, l’Agence BIO annonçait que plus de 9 Français sur 10 déclaraient consommer des produits biologiques, dont près des trois quarts régulièrement, et 14 % tous les jours.

C’est presque deux fois plus qu’il y a 5 ans. Une véritable révolution industrielle, mais aussi sociétale, qui a pris toute son ampleur en 2020, lors du premier confinement. En l’espace de 3 mois, le marché du biologique enregistrait une hausse record, avec 8% de nouveaux acheteurs qui affirmaient vouloir «continuer à favoriser le biologique» par la suite. Preuve, selon Philippe Henry, président de l’Agence BIO, de «l’enracinement pérenne du réflexe bio».

Des tendances qui se confirment aussi chez Picard, où le bio concerne plus de 129 produits et vise toujours plus de produits supplémentaires, avec une hausse de 42% de produits bio en deux ans

LES CONSOM’ACTEURS VEULENT DES PRODU’ACTEURS

Prendre le temps, consommer moins, mais mieux, exiger la transparence… Plus qu’un effet de mode, le bio s’impose en art de vivre. Une manière d’être et de voir le monde, plus proche de la nature. Alors pour répondre à la demande, c’est toute l’industrie agroalimentaire qui s’organise : des producteurs aux distributeurs en passant par les transformateurs, le secteur opère sa mue. Partout en France, des agriculteurs se conver tissent, transitant d’une agriculture dite «conventionnelle» à des cultures biologiques, recouvrant désormais 2,3 millions d’hectares de surface agricole en 2019, plus du double comparé à 2014. Un renouveau que commente David Chapon, entrepreneur dans la mode éthique, pour qui «les marques doivent s’adapter [et] proposer, à travers leurs innovations, non seule ment un produit plus durable, mais aussi un nouveau modèle économique, une nouvelle vision de société en phase avec les attentes actuelles». Avant de conclure: «les consom’acteurs veulent désormais des produ’acteurs».

«Un paysan qui choisit l’agriculture biologique s’engage dans un profond changement technique». JACQUES CAPLAT, Agronome et ethnologue

SOUTENIR LA CONVERSION AU BIOLOGIQUE ET L’AGRICULTURE LOCALE

Depuis 2019, Picard va encore plus loin en accompagnant les producteurs en conversion, pendant les 3 années nécessaires à l’obtention de leur certification. Dès la 2ème année, l’enseigne rachète leurs productions à des prix supérieurs à l’agriculture conventionnelle et les signale d’un logo «Je soutiens les producteurs en conversion ». Un nouveau projet donc, comme un coup de pouce à ces acteurs du changement, confrontés à des techniques de production renouvelées. C’est là tout l’engagement de Picard: plus de bio, de l’apéro au dessert, tout en étant à l’écoute de ses partenaires. Cette métamorphose vertueuse, Picard la mène de front depuis plus de 20 ans, lorsque l’enseigne commercialise son tout premier produit bio.

En 2020, Picard confirme son engagement pour une agriculture durable, avec le projet Bio Local. Imaginé en partenariat avec la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, Picard soutient activement la production française de légumes issus de l’agriculture biologique équitable, cultivés et commercialisés localement. Et si l’on pouvait déjà compter à son lancement sur les carottes des Landes et le maïs doux notamment, la gamme «Bio Local Équitable» du Sud-Ouest s’étoffe cette année avec de la patate douce et de la courge butternut.