Bye bye le gaspillage
Voilà 15 ans maintenant que Marianne travaille chez Picard. Aujourd’hui, elle est responsable des produits bruts ou légèrement cuisinés – des fruits aux légumes, en passant par les champignons, les pommes de terre, les poissons et les viandes.
De quoi est synonyme l’anti-gaspi chez Picard ?
D’économies, surtout pour nos clients. Pour en arriver là, nous faisons un important travail en amont pour qu’ils n’aient plus qu’à cuire ou décongeler les produits, sans rien jeter. En somme, ils ne payent que ce qu’ils vont manger.
En quoi consiste ce travail ?
Chez Picard, les fruits et légumes bruts sont épluchés, coupés, dénoyautés. Pour certaines références de poissons, on retire la tête, les arêtes et la peau. Nous travaillons aussi main dans la main avec nos fournisseurs, encouragés à valoriser ce qui ne va pas être utilisé. Par exemple lors de la préparation des rondelles de carottes. Les morceaux que l’on ne peut pas couper en rondelles (appelés fausses-coupes) ne sont pas jetés, mais utilisés dans une autre recette. Toute la chaîne limite ainsi le gaspillage. Revaloriser la matière première fait partie d’une logique bien ancrée, chez Picard et chez nos fournisseurs. Et ce, depuis longtemps ! Ensuite, les épluchures : dans les produits Picard, il n’y en a pas. Ainsi, lorsqu’on achète 600 grammes de chou-fleur, on va pouvoir manger l’intégralité du sachet, sans avoir besoin de jeter les feuilles. Idem avec les cerises, dont les noyaux et les queues ont préalablement été ôtés, ou la mangue en tranche : le client ne paye ni les épluchures, ni les pelures, ni les noyaux. Cela permet de faire des économies, tout en passant moins de temps en cuisine. Tout ceci participe à faciliter le quotidien de nos clients.
La longue conservation des produits Picard a-t-elle des avantages ?
Bien sûr, et c’est d’ailleurs ce qui évite le gaspillage. Une fois achetés, nos produits peuvent se conserver au congélateur entre 6 et 24 mois. La surgélation rapide de nos produits, juste après la récolte ou la pêche, fige les aliments en conservant leurs qualités gustatives et nutritionnelles. Cela permet également de les récolter en pleine saison, à maturité, et de pêcher pendant la période la plus optimale pour la qualité du produit.
Avez-vous d’autres exemples ?
Oui ! Lorsque nous découpons les potimarrons en cubes, les morceaux dont nous ne pouvons pas nous servir servent à confectionner (en partie) notre purée de potimarron bio.
Quels sont les avantages du surgelé, en matière d’anti-gaspi ?
Il y en a plusieurs. D’abord, le système de portions : la plupart des produits Picard sont divisés en galets. C’est le cas du lait de coco, des purées, des soupes et même des plats cuisinés. C’est pratique, facile et économique – on ne consomme que de ce dont on a besoin.
Quelles mesures sont prises pour recycler les épluchures ?
Pour éviter de les jeter, certains de nos fournisseurs s’en servent pour créer de l’énergie et ainsi faire fonctionner leur propre usine. Autre exemple avec les épluchures de pommes de terre de l’un de nos partenaires, qui sont recyclées pour être transformées en biogaz. Ce dernier sert ensuite à alimenter certains camions électriques de livraison Picard. Voilà 15 ans maintenant que Marianne travaille chez Picard. Aujourd’hui, elle est responsable des produits bruts ou légèrement cuisinés – des fruits aux légumes, en passant par les champignons, les pommes de terre, les poissons et les viandes. Le client ne consomme que ce dont il a besoin !
Et pour aller plus loin ?
En 2023, pour ne rien jeter et venir en aide à ceux qui en ont besoin, l’équivalent de 824 000 repas ont été distribués aux banques alimentaires.