Découvrez la démarche APILeg

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Soucieux de préserver l’environnement et la santé de ses consommateurs, Picard, depuis 2015, s’est associé avec son transformateur industriel légumier ARDO, l’INRAE (Institut Nationale de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement) et la CAB (Chambre d’Agriculture de Bretagne), afin d’identifier des leviers permettant de limiter l’impact environnemental de ses légumes. De cette collaboration est né le projet APILeg. L’objectif est de construire des systèmes de cultures innovants, en y multipliant des pratiques agroécologiques qui conduisent directement ou indirectement à limiter l’emploi des engrais et des pesticides (fongicides, herbicides, insecticides).

Le saviez-vous ?

Les produits que nous consommons génèrent des impacts environnementaux tout au long de leur cycle de vie : depuis l’étape de production agricole jusqu’à leur consommation. Les pratiques agricoles sont, en moyenne, responsables d’environ 60%* des impacts environnementaux des légumes. Cela est notamment dû aux intrants chimiques et au carburant nécessaire aux engins agricoles. Notre souhait est donc d’agir à l’échelle de l’exploitation pour permettre la plus grande réduction de nos empreintes carbone/biodiversité qui sont liées.

Michel Le Cleach, agriculteur participant à la démarche APILeg 

Quels sont les avantages du projet APILeg ?

1. Pratiques agroécologiques

Chaque agriculteur engagé doit mettre en œuvre, au minimum, 10 pratiques agroécologiques parmi 31 possibles. Les agriculteurs sont suivis individuellement et collectivement par une conseillerère agronomique dédiée au projet. En particulier, elle les accompagne régulièrement sur le terrain afin de garantir le respect de la démarche APILeg.

Afin de considérer l’intégralité de l’écosystème de l’exploitation, la mise en place des pratiques agroécologiques ne se limite pas uniquement aux parcelles de légumes Picard. 

Exemples de pratiques agroécologiques

1. Réduction du labour et désherbage mécanique. 
2. Association d'espèces dans une même parcelle et utilisation de variétés résistantes. 
3. Usage d'outils d'aide à la décision pour piloter et éviter des traitements. 
4. Observation des bioagresseurs (adventices, ravageurs, maladies) pour adapter l'usage de produits phytosanitaires en fonction du risque, et biocontrôle (usage d'organisme vivant pour lutter contre les bioagresseurs). 

5. Installation de nichoirs à rapaces pour favoriser la lutte biologique et installation de bandes fleuries. 
6. Couverts végétaux pour protection des sols contre l'érosion et rotation de cultures diversifiée. 

7. Analyse azotée du sol pour adapter la fertilisation. 

Preuve que le projet est concluant ? En moyenne, les agriculteurs APILeg ont réduit de 19%** leur utilisation de produits phytosanitaires sur leur production légumière, et de 14%** sur leur production céréalière.

2. Sans résidu de pesticides***

Les légumes commercialisés dans le cadre du projet APILeg respectent les exigences de notre cahier des charges "sans résidu de pesticides ". Pour parvenir à cet objectif, les producteurs engagés dans cette démarche sont accompagnés par des techniciens agricoles afin de limiter le recours aux pesticides au strict nécessaire. Chaque lot de légumes est ensuite contrôlé par un laboratoire indépendant accrédité. La limite de quantification est fixée à 0,01 mg/kg pour chacune des molécules recherchées.
Pour en savoir plus : https://www.picard.fr/articles/legumes-sans-residus-de-pesticides.html

 

produit APIleg
Oseille issue du projet APILeg 

Et pour la suite ?

Nous sommes heureux d’accompagner actuellement une vingtaine de producteurs bretons, dans ce projet agroécologique. Nous espérons que cette démarche pourra impulser d’autres projets et inspirera des agriculteurs voisins.

Pour pérenniser la démarche, nous versons une valorisation économique aux agriculteurs respectant la démarche APILeg. 

En tant que consommateur, vous êtes acteur de la transition alimentaire : en achetant un légume APILeg, vous participez au financement, donc au développement de cette démarche plus vertueuse pour l’environnement.

Découvrez les interviews de Stéphane, David, Michel, Patrick et Yvann, agriculteurs engagés dans la démarche APILeg : ici

 


*. ADEME 2020, Étude de la variabilité des données Agribalyse 3.0. Étude réalisée par ECO2 Initiative ; Shafik Asal, Milena Doucet, Alexandre Martin, 51 pages.
**. Moyenne des résultats 2020/2021/2022, par rapport aux quantités utilisées avant leur participation dans la démarche
***. Limite de quantification à 0,01 mg/kg pour chacune des molécules recherchées. Contrôle analytique réalisé par un laboratoire indépendant et accrédité.