Thierry Marx, pour le meilleur et pour demain
Par Raphaële Marchal @enrangdoignons
Cuisine libre, terroirs triomphants et saisonnalité infinie : Thierry Marx s’invite au cinquantième anniversaire de Picard, et il a décidé de jouer. Il mijote le surgelé comme il mijote le frais, conjugue les saisons les unes aux autres, et s’amuse avec une palette d’une diversité folle. Dès maintenant, et tout au long de l’année, les surprises vont se succéder, car bien manger demain, ça commence aujourd’hui. Rencontre avec un défenseur du bien, et un passionné du bon !
Picard a 50 ans déjà ! Mais vous n’avez pas attendu son anniversaire pour l’aimer, n’est-ce pas ?
Non en effet, Picard est entré dans ma vie quand j’ai eu mes enfants ! Ça ne me rajeunit pas d’ailleurs, parce que c’était il y a plus de 30 ans… Ça m’a offert une vraie diversité de produits bien sourcés, qui répondait à deux de mes priorités : leur faire des plats variés et équilibrés, mais surtout rapides à préparer, quand j’avais 20 minutes à peine avant de retourner en cuisine ! Ce sont les valeurs sociales et environnementales de Picard qui m’ont donné envie de collaborer avec eux, je voulais prouver à beaucoup de monde que même sans temps, ni grands moyens, ni outils techniques, on peut cuisiner et offrir des instants bonheur en passant à table. Je crois que tout l’enjeu est là.
La diversité de produits, c’est pour vous la qualité première de Picard ?
Oui, parce qu’il faut reconnaître que l’hiver, au bout d’un moment, on n’en peut plus du chou et des pommes de terre… Non ? Alors qu’une bonne compotée de poivrons, gorgés de sucre et de soleil car cueillis à maturité, infusée de menthe ultra parfumée et étalée sur une tranche de pain grillé, c’est le rayon de soleil qu’on n’attendait plus. J’ajoute une sardine, dont le travail m’a été prémâché puisqu’elle a été pêchée, levée, et désarêtée, et c’est le bonheur : je me débarrasse des irritants, et n’ai plus qu’à la poêler ! À l’époque, Picard me permettait de retourner travailler en me sentant moins coupable de laisser ma famille pour le dîner, parce qu’en peu de temps ils s’étaient régalés.
En effet, on a tendance à opposer surgelé, et saisonnalité, alors qu’ils vont de pair ?
Bien sûr ! D’ailleurs il vaut mieux une aubergine cueillie à parfaite maturité, à la chair suave et au parfum merveilleux, surgelée directement au bout du champ, plutôt qu’une aubergine achetée fraîche, en plein mois de février, pleine d’eau, sans aucun goût ni qualité nutritionnelle, c’est du bon sens. Picard offre une palette extraordinaire, et c’est à nous de jouer avec. Ça revient finalement à ce que faisaient nos ainés avec leurs bocaux : arrêter le temps pour profiter de l’été tout l’hiver...
Au-delà du goût préservé, ce sont les qualités nutritionnelles qui sont conservées ?
Exactement, surtout en optant pour la gamme bio et française, parce que ça aussi, on a tendance à l’oublier, que le surgelé concerne aussi les producteurs locaux, et engagés ! Idem pour la pêche, quand je cuisine une bonne sardine, pleine d’omégas 3, je vérifie qu’elle vienne d’une pêche française, que ce soit le port de Boulogne ou de Dieppe. Et puis cuisiner avec les enfants, même quand on a peu de temps avant le dîner, c’est essentiel. J’ai souvent fait des soirées sushis maison avec eux, avec des maquereaux, des sardines, du saumon de chez Picard, c’était génial.
Des sushis ! On cuisine donc le surgelé comme on cuisine le frais ?
Naturellement, et il faut le rappeler : quand je cuisine un poisson, je me remets dans les conditions du frais, c’est-à-dire que je peux tout à fait le servir cru comme pour les sushis, ou mi-cuit, sans perdre en goût ni en texture. C’est le cas de mon saumon mi-cru mi-cuit, qui est un poisson sauvage d’Alaska fabuleux, passé dans du gros sel et cuit côté peau, il reste parfaitement rosé et fond comme du beurre, c’est le bonheur. Là encore, il ne me reste que la tâche plaisir, puisque Picard et ses partenaires de pêche ont fait leur travail, et moi je n’ai plus qu’à m’amuser.
Quelles autres recettes avez-vous concoctées pour Picard ?
Dans la famille « rayon de soleil en hiver », j’ai donc la tartine de poivrons et sardines, mais aussi les mirabelles, simplement nichées dans une crème d’amandes sur une pâte sablée bien craquante, ou juste poêlées dans du beurre frais avec un peu de sucre, c’est magique… Pour l’automne et toute l’année, un velouté de champignons de Paris bien crémeux, avec un œuf mollet et une belle tranche de pain grillé : en un instant, on a un plat complet. Pour une soirée fraîche, des aiguillettes de poulet avec des aubergines en beignets, c’est très moelleux et croustillant tout en restant léger, j’adore ce mariage. Quand on pense Picard, il faut penser produits bruts, aussi beaux que frais, qui invitent à cuisiner, à recevoir, à se mettre à table… à vivre ! C’est là je crois, toute la force de cette maison.
Une autre valeur fondamentale que vous partagez avec Picard, c’est l’antigaspi : est-ce que le surgelé répond à ça ?
C’est sûr, tout simplement parce qu’on ne peut pas prévoir à l’avance et au gramme près tout ce dont on aura besoin pour nos repas de la semaine. On rentre souvent du marché les bras un peu trop chargés, et puis finalement on va au restaurant, ou chez des amis, ou on a tout simplement envie d’autre chose, et on se retrouve avec un paquet de produits sur les bras. Au moins, en jouant avec les produits Picard, je prends pile la quantité dont j’ai besoin au moment de cuisiner, et je ne jette rien. Une bonne brochette de crevettes bio de Madagascar, c’est très facile à faire, et elles sont tellement dodues, charnues, et sucrées, qu’en quelques minutes c’est le paradis !
Vous nous réservez un certain nombre de surprises pour cet anniversaire… lesquelles ?
Je ne peux pas tout dévoiler, mais je peux déjà dire que tout au long de l’année, je vais montrer qu’on peut, rapidement et en se faisant plaisir, cuisiner comme un chef. Cet anniversaire se célèbrera sur des notes de joie, de solidarité, de diversité et d’engagement !
Merci Thierry Marx, et vivement demain !